Indicateur 7 : Prévention

Instance nationale en charge des droits humains et genre : intérêt et approche

Au Mali, nous avons les tribunaux et les cours en charge du respect des droits de l’Homme en général et les droits des femmes en particulier. A cela s’ajoute la Commission nationale des droits de l’Homme qui œuvre pour le respect et la promotion des droits de la femme. Par ailleurs, nous avons plusieurs organisations de la société civile qui luttent pour la promotion et le respect des femmes des femmes, il s’agit notamment de :

  • Association Malienne des Droits de l’Homme,
  • Réseau paix et Sécurité des femmes de l’espace CEDEAO,
  • Association des juristes maliennes ;
  • Etc.

Toutes ces organisations ont pour objectif de défendre et de promouvoir les droits de la femme. Elles ont aussi participée à tout le processus d’élaboration du Plan d’actions de la Résolution 1325 et suivent sa mise en œuvre.

Les organisations de défense des droits des femmes ont pour approche de :

  • sensibiliser les femmes sur leurs droits ;
  • d’assister les femmes victimes des VBG ;
  • faire des plaidoyers pour la transposition des traités et accords internationaux ratifiés par le Mali dans les lois nationales ;
  • respecter la loi 2015-052 dans les postes nominatifs et électifs ; etc.

Cas de violences sexuelles

Les cas les plus récurrents de violence à l’égard des femmes sont :

  • les violences conjugales
  • les violences liées aux conflits
  • les violences domestiques
  • les mariages précoces
  • l’excision
  • etc.

S’agissant de la prise en charge nous pouvons noter l’existence des One stop center qui sont des structures de prise en charges holistiques des victimes de violences basées sur le genre.

Les couchent les plus impactées directement sont les femmes, les enfants et les jeunes indirectement.

Présence des femmes dans les instances de prévention et de gestion de conflits

Dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et réconciliation issu du processus d’Alger, des mécanismes ont été mis en place, avec toutefois une faible présence des femmes au départ. Grâce aux actions de plaidoyer des femmes, aujourd’hui les parties signataires de l’Accord acceptent d’intégrer les femmes dans ses mécanismes. L’obstacle majeur est essentiellement la réticence des acteurs à intégrer les femmes dans les instances de prévention et de gestion de conflits.