Femme et défis sécuritaires
Aujourd’hui, on constate une légère amélioration du cadre institutionnel dans ce domaine (élaboration d’une politique, regain d’intérêt pour l’élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre de la 1325, léger accroissement de l’effectif des femmes dans les opérations de paix). En avant-garde dans les mouvements de radicalisation, les jeunes sont souvent les premières victimes sur les théâtres de conflits armés. Sensible à ce fléau qui met en péril la paix et la sécurité dans le monde, la section béninoise du Réseau ouest africain des jeunes femmes leaders (ROAJELF-Bénin) est soutenue par le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et au Sahel. Le caractère spécifique du métier des armes ou de maintien de la paix limite parfois la promotion des femmes. Les tentatives actuelles sont encore fragilisées par:
• Les contraintes physiques et physiologiques de la femme,
• Les rôles sociaux de la femme et les contraintes psychologiques liées aux activités militaires.
• La faible dissémination des informations relatives au genre dans l’armée ne permet pas de suivre et d’avoir de la prévisibilité dans la promotion du genre dans les forces armées et para militaires.
• L’analphabétisme des femmes et les contraintes socio-culturelles.
Présence des femmes au niveau des FSD
Présence des femmes dans missions de Paix
Pour les opérations de maintien de la paix, la présence des femmes est très faible. Ceci peut s’expliquer par plusieurs raisons, notamment :
• l’indisponibilité de femmes aux profils requis,
• la réticence de certains époux à laisser leurs épouses s’engager dans des missions internationales jugées à tort ou à raison assez risquées pour la survie du ménage
• le manque de mesures d’accompagnement substantiel.